Commune de Beaulieu-en-Argonne
Commune de Beaulieu-en-Argonne
Beaulieu, village fleuri

Beaulieu fleurissement

  Beaulieu-en-Argonne est un village fleuri, on y est accueilli, dès l’entrée, par une rangée de tilleuls dont les 3 derniers ont été plantés en 1989 pour la célébration du bicentenaire de la Révolution. Les deux marronniers qui sont en face ont été plantés vers 1850.
Le projet de l’équipe municipale comprend toutes les dimensions de l’adhésion au label du Conseil National des Villes et Villages Fleuris (C.N.V.V.F.) : le fleurissement, la préservation du lien social, le respect de l’environnement et la qualité de l’accueil. Le fleurissement de Beaulieu-en-Argonne est une tradition à laquelle tous les habitants sont attachés. Ils souhaitent qu’il perdure et s’investissent tous pour cela. L’obtention et le maintien des 4 fleurs du label est une fierté pour tous.


  Le fleurissement a été à l’initiative de René Bonnerave, maire dans les années soixante. Pour rendre le village agréable, il a transformé les usoirs en trottoirs, a interdit les tas de bois devant les maisons et a pensé au confort des habitants (douches et lave linge communaux). Pionnier dans les aménagements du village, il a été suivi par ses successeurs :
Jean-Pol Bonnerave, maire de 1983 à 2001, a augmenté le fleurissement du village et l’a inscrit au concours de villes et villages fleuris.
Claude Haller, maire de 2001 à 2014, a entretenu avec une petite équipe de bénévoles un fleurissement horticole essentiellement au printemps et en été.
Jean-Marie Bouchet est maire depuis 2014. Suite au changement de la grille d’évaluation du CNVVF, la commune s’occupe des parterres et des vivaces dans les parties communes et les habitants qui le souhaitent fleurissent leur pied de mur (sur une largeur équivalente à la bordure du toit ou de l’ouverture d’un volet ).


  La commune propose régulièrement des « ça me dit », qui sont l’occasion, pour les habitants certains samedis, d’entretenir le village, d'échanger, de prévoir et de se retrouver au jardin partagé. Tout le monde a un jardin potager personnel donc il n’y a pas besoin de cultiver pour consommer, comme cela se pratique en ville. Par contre, il est utile pour favoriser les échanges, les essais, avoir un endroit où cultiver des vivaces pour les parterres et une nursery/ hôpital à plantes…

  La majorité des plantes est produite au village par semis, boutures.. 500 pieds de rudbeckias ont été produits pour le fleurissement en 2017, ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.
Nous avons l’an dernier implanté des arbustes (viburnum, symphorines..) et des rosiers pour augmenter encore les temps de fleurissement et éviter les massifs vides et plats en hiver.
Depuis deux ans, nous avons planté de nombreux bulbes dans les massifs et sur la place centrale pour égayer la fin de l’hiver (perce neige, muscaris, narcisses, tulipes) et accueilli avec succès les plantes de la campagne et de la forêt environnantes : digitales, cardères, bouillon blanc..
Des essais de multiplication pour des plantes qui se plaisent particulièrement ont déjà été faits et nous favorisons les plantes très mellifères.
Le tour du monument aux morts a été entièrement retravaillé et une collection de rosiers mémoriels a été installée, suite à une réflexion menée avec des habitants et un pépiniériste.
La haie de thuyas qui menait au calvaire de Saint Popon était malade. Nous l’avons enlevée et replacée par une « mangeoire » à insectes, à oiseaux et à humains, en plantant un mélange d’espèces dont le fleurissement s’étage du printemps à l’automne et dont les fleurs et les fruits sont utiles à tous.

Pour fleurir et respecter l’environnement, plusieurs points sont essentiels :
-eau d’arrosage : il existe des citernes dans tout le village, qui datent de la création des maisons. Elles se remplissent avec l’eau des toits. Actuellement, des citernes fonctionnent encore chez des particuliers. Pour la commune, deux projets de réhabilitation, sont en cours, au jardin partagé et près de la salle de convivialité. On utilise la citerne d’un particulier pour arroser à certains endroits.
-engrais : utilisation de fumier amené par un habitant et agriculteur.
-anti limaces : très peu utilisé ces dernières années, on en a en réserve, accepté en agriculture biologique
-terreau : peu utilisé, nous faisons des essais de compost avec les tontes de gazon qui sont ramassées et transformées en compost.
-tonte de la pelouse : pour limiter la pollution et favoriser la biodiversité nous tondons la pelouse lorsqu’elle mesure 8 cm donc quand l’intervention est nécessaire et non à périodicité fixe.